au final
en prenant ce médicament ( paroxétine alter )
on se suicide encore plus
bravo !
L'antidépresseur paroxetine augmente-t-il les risques de suicide ?
Alors que les médias observent avec attention l'affaire Vioxx, des chercheurs de l'Université d'Oslo publient une méta-analyse de mauvais augure concernant la molécule paroxetine, commercialisée sous le nom de Seroxat ou Paxil.
Alors que les médias observent avec attention l'affaire Vioxx, des chercheurs de l'Université d'Oslo publient une méta-analyse de mauvais augure concernant la molécule paroxetine, commercialisée sous le nom de Seroxat ou Paxil. En utilisant des données antérieures à la mise sur le marché de la molécule (1990), les chercheurs montrent que la probabilité de suicide a augmenté de façon significative chez les patients traités à la paroxetine. L'auteur recommande la prudence envers l'ensemble des inhibiteurs sélectifs du transport de la sérotonine.
Cette information est un extrait du BE Norvège numéro 64 du 13/09/2005 rédigé par l'Ambassade de France en Norvège. Les Bulletins Electroniques (BE) sont un service ADIT et sont accessibles gratuitement sur www.bulletins-electroniques.com
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Article écrit le 2005-09-13 par
Source:
GSK en procès aux USA pour dissimulation de résultats d'essai clinique.
Owen Dyer, Londres.
Le géant pharmaceutique anglais GSK fait face à un procès majeur aux USA pour dissimulation présumée de résultats négatifs d'essai clinique concernant son antidépresseur,l a paroxétine.
Le procès, engagé par le procureur général de l'état de New York, Eliot Spitzer, accuse la firme de "fraude répétée et persistante" par dissimulation de résultat d'études suggérant que la paroxétine était inefficace comme traitement de la dépression chez les adolescents. C'est la première fois qu'une autorité publique américaine poursuit une firme pharmaceutique pour mauvais compte-rendu de données d'essai.
Cinq études avaient particulièrement attiré l'attention. Deux d'entre elles n'avaient pas montré de bénéfices par rapport au placebo chez les adolescents déprimés. Trois ont montré des preuves d'augmentation des pensées et des comportements suicidaires, bien qu'il n'y ait pas eu de véritables suicides.
Monsieur Spizer a en sa possession une note interne de SmithKline Beecham de 1998 qui dit qu'il serait "commercialement inacceptable" d'admettre que la paroxétine ne marche pas chez les enfants. La note continue en disant que la firme devrait "gérer efficacement la diffusion de ces données pour minimiser tout impact négatif potentiel".
Ce document a été publié par le journal de l'Association Canadienne Médicale, CMAJ, en février et repris dans le BMJ ce mois là (21 février,P 422).
Les données négatives furent révélées quand un des chercheurs participants, le Dr Robert Milin, a présenté des résultats au congrès de l'Académie Américaine de Psychiatrie de l'enfant et de l'adolescent en 1999. Il a déclaré que la firme n'avait pas essayé de l'empêcher de parler.
Dans une déclaration, GSK a dit : "GSK a agit de façon responsable en conduisant des études cliniques chez des patients pédiatriques et en diffusant les données de ces études. Toutes les études pédiatriques ont été mises à disposition de la FDA et des agences réglementaires dans le monde entier. Nous avons publiquement communiqué les données de toutes les études pédiatriques. Quant à la note de 1998, elle est en contradiction avec les faits et ne reflète pas la position de la firme".
La valeur de l'action de la firme s'est effondrée nettement vendredi dernier quand le procès a été annoncé, mais a récupéré quelque peu lorsque les analystes ont prédit que les préjudices étaient peu susceptibles de dépasser les 250 millions de dollars (203 millions d'euros). Monsieur Spizer a déclaré que la prescription hors AMM de paroxétine aux sujets de moins de 18 ans s'était élevée à près de 55 millions de dollars aux USA en 2002.
L'affaire a rallumé le débat aux Etats Unis d'un registre national d'esais cliniques qui rassemblerait tous les essais cliniques dès leur conception. GlaxoWellcome avait envisagé de créer un registre de ses propres essais lorsqu'elle fusionna avec SmithKline Beecham en 1998, mais elle n'a jamais mis en oeuvre ce projet.
David Fassler, un psychiatre du Vermont, membre du conseil de L'Académie Américaine de Psychiatrie de l'enfant et de l'adolescent a déclaré qu'il pensait qu'un registre national serait probablement créé dans les prochaines années."Cette affaire est un salutaire fait nouveau".
*Le traitement des données par GSK est aussi l'objet d'un examen minutieux en Angleterre, où l' Agence Officielle des Médicaments et Produits de Santé(MHRA) examine l'affaire depuis neuf mois. L'agence n'a pas encore décidé de prendre des mesures contre GSK, mais attends la conclusion de l'enquête dans les prochaines semaines.
BMJ 2004;328:1395.