LE FORUM DES ARTS DIVINATOIRES
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 mon histoire d'amour

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3 participants
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plume d'eau




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MessageSujet: mon histoire d'amour   mon histoire d'amour Icon_minitimeMer 6 Avr - 11:45

Bonjour Frank

Je bouillonne de plus en plus car mon amoureux me désespère. Il me semble tellement empêtré dans des problèmes d'origine psy , alcoolisme etc... et malgré des projets toujours plus ou moins présent j'ai l'impression que il n'avance guère, je l'aide mais je ne veux pas non plus le pousser tout le temps, ca me demande trop d'énergie et j'ai moi même a pousser en avant c'est déjà assez. Est ce que ca va évoluer en positif ou est ce que ca va exploser ?

j'ai peur d'exploser le problème c'est que j'en ai marre que tout explose toujours dans ma vie, j'ai une petite fille avec moi et elle a besoin de stabilité! Je culpabilise de ne pas arriver a un équilibre
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franck

franck


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MessageSujet: Re: mon histoire d'amour   mon histoire d'amour Icon_minitimeMer 6 Avr - 14:14

Bonjour Plume d'eau



Comment s'en sortir ? En changeant notre propre attitude, afin de rendre l'atmosphère plus saine pour toute la famille, y compris le malade alcoolique. Car il faut accepter l'évidence : vous n'avez aucun pouvoir sur son problème d'alcool. Nul ne peut aider une personne à s'en sortir malgré elle. Tout ce que vous pouvez faire, c'est l'aider à prendre conscience de ce qu'elle vous fait endurer.

Ce n'est pas à vous de jouer le rôle de psy .
il faut vous faire aider .

car c est une perte de temps et d’énergie
car on ne change personne , même par amour .

la voyance ou les tarots sont complétement inutile dans cette situation .

il existe des solutions .

c est logique votre perte d’énergie.

je répète pas de voyance

mais une action de recherche de solutions

il faut vous faire aider

il ne faut pas accepter de vous laisser démolir sans réagir .

vous n êtes pas responsable de cette situation
en premier il faut penser à vous et à votre enfant

ensuite il faut agir rapidement
et être ferme .

courage .

Franck


sur Valence il y a des centres
en voici une liste .


http://www.sosfemmes.com/ressources/chrs/chrs26.htm

http://al-anon-alateen.fr/


http://www.alcoolassistance.net/
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plume d'eau




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MessageSujet: Re: mon histoire d'amour   mon histoire d'amour Icon_minitimeMer 6 Avr - 18:42

Mais il ne me fait aucun mal ni physiquement ni moralement, il est toujours gentil et son comportement n'est pas gravement modifié même lors des fêtes ou il boit beaucoup. C'est juste que je trouve qu'il ne se bouge pas assez qu'il avance des projets mais ne fais pas grand chose pour les réaliser, que je dois le pousser pour qu'il avance et que ca me mine a force je sais que je ne le supporterai pas très longtemps. *Je n'arrive pas à lui faire comprendre mon exasperation. Je ne suis plus sur Valence, il ne veut pas arrêter totalement même s'il se sait alcoolique. Seulement je ne crois pas qu'à son stade la demi mesure soit possible.
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Marie

Marie


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MessageSujet: Re: mon histoire d'amour   mon histoire d'amour Icon_minitimeMer 6 Avr - 19:28

Bonjour plume d'eau,

Je me permets d'intervenir car il me semble que tu vis dans l'illusion. Tu dis qu'
1°il ne te fait pas mal physiquement pourtant tu t'épuises à essayer de le faire avancer !
2° il ne te fait pas de mal moralement, alors pourquoi t'inquiètes-tu autant pour lui?

Un alcoolique ne peut pas s'arrêter tout seul ni même diminuer sa dose journalière. Au moindre petit accroc il recommencera de plus belle. Et, désolée de te le dire mais tu n'es pas la personne adéquate pour le sauver. L'alcool est un tue l'amour

Oui, il t'avance des projets mais c'est pour avoir la paix. L'alcool est une vraie drogue et il ferait ou dirait n'importe quoi pour qu'il puisse boire en paix.

Tu dis aussi que tu ne pourras le supporter longtemps ! Qu'est-ce que tu attends? Prends ton enfant, tes cliques et tes claques et fiches le camp. Ta vie t'attend.

Demandes-lui d'aller aux AA, tu verras sa réaction. je sais de quoi je parle puisque mon ex mari a le même problème. Il te répondra qu'il n'en a pas besoin qu'il peut s'en sortir seul mais il n'abandonnera jamais sa bouteille.

Et puis, entre nous, les relations intimes c'est pas le nirvana quand il a bu n'est-ce pas ? Et pourtant, quoi qu'on en dise c'est une chose essentielle dans un couple.

Allez réveilles-toi et va de l'avant.
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franck

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MessageSujet: Re: mon histoire d'amour   mon histoire d'amour Icon_minitimeJeu 7 Avr - 17:27

et oui Marie elle vit dans l'illusion

elle ferait mieux de bien suivre(et comprendre ) tes précieux conseils


Mais elle ne le fera pas .
c'est ainsi .

Etre son propre ennemi ....
cependant pour rester positif

de l amour il y a entre vous
mais cela risque de déboucher sur de nombreuses disputes

pour moi votre Amour , votre couple , votre famille est en grand Danger .

sa santé aussi .



Maladies associées à l'alcoolisme

Il
y a plusieurs raisons scientifiques qui expliquent l'interdiction de
consommer de l'alcool. Le taux de mortalité le plus élevé au monde
attribuable à une cause en particulier est celui relié à la
consommation d'alcool. Des millions de personnes meurent chaque année
des conséquences de la consommation d'alcool. Je ne crois pas devoir
énumérer toutes les conséquences désastreuses liées à l'alcool puisque
la plupart sont bien connues. Voici toutefois une liste de
quelques-unes des maladies reliées à l'alcool:

1. La cirrhose du foie est la plus connue des maladies associées à la consommation d'alcool.
2. Il y a également le cancer de l'oesophage, le cancer de la gorge, le cancer du foie (hépatome), le cancer des intestins, etc
3. L'oesophagite, la gastrite, la pancréatite et l'hépatite sont aussi liées à la consommation d'alcool.
4.
La cardiomyopathie, l'hypertension, l'arthérosclérose coronaire,
l'angine et la crise cardiaque sont liées à une consommation d'alcool
importante.
5. Les attaques d'apoplexie, les convulsions et
différents types de paralysie sont également associés à la consommation
d'alcool.
6. La neuropathie périphérique, l'atrophie corticale et
l'atrophie cérébelleuse sont aussi des syndromes bien connus causés par
la consommation d'alcool.
7. Le syndrome Wernicke–Korsakoff dont les
symptômes sont l'amnésie des événements récents et des conversations,
mais la mémoire des événements anciens, le tout accompagné de
différents types de paralysie est principalement dû à une déficience en
thiamine causée par une malnu- trition découlant d'une consommation
excessive d'alcool.
8. Le béribéri et autres déficiences ne sont pas rares chez les alcooliques. Même la pellagre est courante chez eux.
9.
Le delirium tremens est une condition sérieuse dont peuvent souffrir
les alcooliques lorsqu'ils sont atteints d'infections récurrentes.
C'est un symptôme qui survient également lorsque la personne est en
manque d'alcool. C'est une condition très sérieuse qui peut causer la
mort, même si la personne est traitée dans un centre ultra-moderne.
10.
De nombreux désordres endocriniens ont été associés à l'alcoolisme,
allant du myxoedème à l'hyperthyroïdie, en passant par la maladie de
Cushing.
11. Les conséquences néfastes au niveau hématologique sont
longues et variables. Une déficience en acide folique, cependant, est
la manifestation la plus répandue de l'abus d'alcool, résultant en
anémie macrocytique. Le syndrome de Zieve comporte trois composantes:
l'anémie hémolytique, la jaunisse et l'hyperlipidémie consécutive aux
beuveries.
12. La thrombocytopénie et autres anomalies des plaquettes sont relativement communes chez les alcooliques.
13. L'antibiotique d'usage courant appelé métronidazole et l'alcool ont une très mauvaise interaction.
14.
Les infections récurrentes sont très fréquentes chez les alcooliques
invétérés. La résistance aux maladies et le système immunitaire sont
menacés par une consommation excessive d'alcool.
15. Les infections
de la poitrine sont d'une triste notoriété chez les alcooliques. La
pneumonie, l'abcès pulmonaire, l'emphysème et la tuberculose sont
fréquents chez eux.
16. Au cours d'une intoxication aigüe, il est
fréquent que la personne saoûle vomisse. Comme le réflexe de la toux,
qui assure une protection, est paralysé, les vomissures peuvent
facilement pénétrer les poumons, causant ainsi une pneumonie ou un
abcès pulmonaire. Il arrive aussi que cela provoque la suffocation et
même la mort.
17. Les effets dévastateurs de la consommation
d'alcool sur les femmes ne peuvent être passés sous silence. Les femmes
sont plus vulnérables que les hommes aux cirrhoses liées à l'alcool. La
consommation d'alcool durant la grossesse a des effets extrêmement
néfastes sur le foetus. Le syndrome d'alcoolisme foetal est de plus en
plus reconnu au sein du monde médical.
18. Les maladies de la peau
sont également reliées à la consommation d'alcool. L'eczéma,
l'alopécie, la dystrophie de l'ongle, la paronychie (infection autour
des ongles) et la stomatite angulaire (inflammation des coins de la
bouche) sont également des maladies fréquentes chez les alcooliques.

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franck

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MessageSujet: Partie 1 : Alcoolisme et Famille    mon histoire d'amour Icon_minitimeJeu 7 Avr - 17:39

Partie 1 : Alcoolisme et Famille

1) De l’apport psychanalytique à l’apport des thérapies familiales (JP Rousseaux)

L’apport psychanalytique

Selon Freud, l’alcool permet de diminuer le déplaisir par l’anesthésie de la souffrance et d’augmenter le plaisir par substitution pulsionnelle. Dans l’alcoolisme, il n’y aurait pas de refoulement. Selon Lacan, la position de l’alcoolique est en lien avec le contexte familial. Trois éléments sont retenus (J. Clavreul 1959)

L’alcoolique se trouve pris entre deux positions identificatoires : dans l’ivresse l’alcoolique est gonflé de toute-puissance (pôle du Moi Idéal) tandis que dans l’abstinence, il promet tout ce qu’il imagine être attendu de lui (pôle de l’Idéal du Moi). Aucune de ces positions n’est tenable et l’une comme l’autre ne peut qu’amener le renversement dans le contraire et ainsi dynamiser le rapport au conjoint.
L’alcoolique nie l’évidence, ce qui signifie qu’il peut prendre une position critique face à ce que l’entourage veut lui imposer. La dénégation permet à l’alcoolique une prise sur l’image qu’il donne de lui-même.
Le mariage alcoolique ne permet pas d’échanges mais une succession de victoires entre l’alcoolique et son épouse dans les temps d’abstinence ou d’ivresse.

Dans les groupes de prise en charge des familles qui se développent sur cette position, l’alcoolisme est vu comme une maladie incurable : le membre alcoolique se déclare incapable de boire socialement et le membre familial se dit incapable de faire cesser de boire le conjoint alcoolique tant qu’il ne l’aura pas décidé de lui-même. L’apport du groupe vise à diminuer l’implication affective du conjoint.

L’apport des thérapies familiales

*En 1968, Ewing et Fox tentent une explication à partir des théories de Bateson et Jackson. Ils utilisent essentiellement la notion d’homéostasie familiale. Le mariage alcoolique est décrit comme un mécanisme homéostatique établi pour résister au changement sur de longues périodes de temps. Tout effort par l’un des membres de la famille pour modifier son rôle comportemental habituel menace l’équilibre familial et provoque des efforts pour maintenir le statu quo. Il y aurait un double marché : l’homme passivement dépendant encourage les besoins de protection et de maternage de l’épouse ; par contre il se montre peu exigeant sexuellement auprès d’une femme sans grands besoins personnels. La thérapie familiale permettrait de reconnaître ouvertement l’existence du problème de boisson et motiver plus efficacement le mari au changement.

*En 1974, Davis propose une tentative d’élaboration théorique sur les conséquences adaptatives de l’alcoolisation. Alors que l’alcoolisme repose sur deux présupposés : l’excès de boisson ne serait que négatif (mal adaptatif) et il existerait des causes ultimes ; trois hypothèses sont avancées :

L’alcool a des conséquences adaptatives.
Elles sont renforçantes et maintiennent l’alcoolisation.
Les facteurs primaires d’alcoolisation sont différents pour chaque individu. Deux implications thérapeutiques sont retenues :
Il s’agit de déterminer avec le sujet ou la famille comment l’alcoolisation sert à une fonction adaptative alors qu’il existe un consensus uniquement négatif.
Il s’agit d’acquérir le même comportement sans l’aide de l’alcool. L’originalité est de poser la question des conditions de perpétuation de l’alcoolisation avant d’entreprendre une tentative de changement individuel ou familial et de poser l’utilité de l’alcool, c’est-à-dire la reconnaissance d’un sens à l’alcoolisation tant pour la personne que sa famille.

*En 1980, Steinglass propose le premier modèle intégré : le modèle biographique et historique de la famille alcoolique.

Ce modèle tient compte de trois dimensions :

Le système alcoolique dans lequel l’alcool fonctionne comme un principe organisateur de la vie familiale, ce qui le distingue d’une famille avec un membre alcoolique qui garde un fonctionnement relativement indépendant de l’alcool.
L’homéostasie familiale dans laquelle les familles tendent à se stabiliser dans un état d’équilibre et disposent de mécanismes pour résister au changement.
L’alternance de phases alcoolisées et non alcoolisées. Le début du mariage est envisagé comme une période d’instabilité pouvant installer une alcoolisation qui aboutisse dans l’âge mûr en une éventuelle famille alcoolique où chacun connaît les caractéristiques familiales dans les phases alcoolisées ou non. Ce modèle permet de distinguer les familles où l’alcool est principe organisateur et les familles où se présente un problème d’alcool.

Ce modèle va également être étendu à l’ensemble de la vie familiale et à la prise en compte des générations. L’évolution de la vie familiale est découpée en trois phases :

La phase précoce où la famille d’origine de chaque conjoint influence la nouvelle famille.
La phase médiane où les mécanismes régulateurs maintiennent l’homéostasie familiale.
La phase tardive où la famille règle les problèmes de transmission.

Dans les familles alcooliques, existent différents mécanismes régulateurs pour répondre à des problèmes ponctuels mais également des rituels familiaux. L’alcoolisation s’oppose à ces rituels et le maintien de ceux-ci permet d’évaluer l’identité non alcoolique que conserve la famille. Les rituels jouent un rôle important dans la transmission de l’alcoolisme vers des enfants de parents alcooliques. Ils fonctionnent comme mécanisme de transmission. De manière générale, naître de parents alcooliques est un facteur de risque mais l’éloignement de la famille alcoolique et le choix délibéré de rituels qui ne soient pas en continuité avec les rituels de la famille d’origine alcoolique sont un facteur de protection quant à l’héritage de l’alcoolisme.

Un traitement de la famille alcoolique est proposé d’après ce modèle. Il s’agit d’un traitement par phases : 1) Diagnostic : retentissements de la prise d’alcool sur les mécanismes régulateurs de la vie familiale. 2) Soustraction de l’alcool de la vie familiale : protocoles stricts de l’utilisation de l’alcool. 3) Désert émotionnel : support du thérapeute envers la famille en phase de dépression. 4) Réorganisation familiale.

2) Constellations socio-familiales des alcoolismes (JP Rousseaux)

Selon les auteurs, les désavantages de ce traitement reposent sur le fait qu’il n’existe pas d’élucidation du sens de l’alcoolisation pour l’individu mais uniquement au niveau familial et que la désintoxication comme condition sine qua non suscite une focalisation sur le produit et une fermeture sur ce qui peut rendre son recours indispensable. Par ailleurs, il n’existe pas de distinction entre l’initiateur de la démarche et le sujet de la désintoxication et donc les positions subjectives de chacun sont assimilées à un consensus.

Les auteurs envisagent la dépendance comme constituante de notre condition humaine et elle peut s’isoler dans certaines formes d’existences psychopathologiques sur le mode de l’assuétude. Le coalcoolisme serait un ajustement à une situation plutôt qu’un trait de personnalité même si certaines personnalités seraient plus sujettes à développer ce type de réaction. Selon eux, il existe des différences dans les réponses d’une famille à l’alcoolisme d’un de ses membres. Le concept de coalcoolisme reste surtout utile au niveau de la prise en charge.

Les auteurs proposent une typologie qui permette d’identifier des situations cliniques et de choisir un traitement adéquat. Ils s’intéressent d’une part, à la forme de l’organisation socio familiale plutôt qu’à la motivation personnelle de l’alcoolisation et d’autre part, aux facteurs actuels de maintien avec le patient et la famille. Le moment du recours à l’alcool est mis en lien avec les processus d’autonomisation. Les auteurs se rattachent à l’idée selon laquelle le recours aux drogues permettrait d’échapper au dilemme de quitter la famille et de nouer des relations sociales.

Le concept d’autonomisation

Selon les auteurs, trois tâches doivent être accomplies dans la prise d’autonomie : le travail (absence comme difficulté relationnelle), l’amour (échec comme risque de dépendance affective) et la distance (révélatrice du jeu des loyautés et des aspirations d’émancipation). Ce processus dépend en outre de la croyance des parents en la capacité de réalisation de leurs enfants et de leur propre capacité d’évolution. L’incidence de l’alcoolisme avant ou après l’accomplissement des tâches d’autonomisation conditionne la forme de l’alcoolisme.

Le sens de l’alcoolisation

Les auteurs estiment qu’il existe mille et une raisons individuelles de percevoir la vie comme invivable et l’alcoolisation aide à la supporter. L’alcool anesthésie une souffrance et procure du plaisir dans le déplaisir. Il permet d’accepter sans rien changer ni à l’extérieur ni à l’intérieur, seul le vécu est changé par l’alcool. Ils s’intéressent au moment de basculement, c’est-à-dire quand l’alcoolisation après avoir fait signe à l’individu s’installe puis s’impose comme solution. Ils envisagent le traitement de l’alcoolisme comme consistant à renoncer à une solution imaginaire pour trouver une solution réelle permettant l’abandon du recours à l’alcool.

Les différents types

1) L’alcoolisme précoce ou pseudo toxicomaniaque L’alcool est utilisé de façon discontinue et massive et le jeune est bloqué dans sa famille d’origine dont il dépend affectivement et financièrement.

2) L’alcoolisme conjugué Il s’agit de la forme la plus commune. Le recours à l’alcool est une auto médication face à une difficulté particulière. Il se perpétue car se révèle efficace et avantageux. Le coalcoolique prolonge l’équilibre du système et permet la persistance du symptôme. Lorsqu’il renonce, une demande d’aide peut être émise et dans ce cas c’est lui qui doit être considéré comme le demandeur. L’alcoolisme de l’âge mûr se constitue lentement et progressivement et le coalcoolique fait preuve d’une grande tolérance.

3) L’alcoolisme désinséré Il s’agit d’une évolution défavorable de l’alcoolisme conjugué. Il y a maturation complète de l’alcoolisme jusqu’à un point insupportable. Le coalcoolique arrive à un point de saturation qui lui est propre, analogue au fond que devrait toucher l’alcoolique. L’alcoolique désinséré régresse vers un statut adolescent secondaire où il se retrouve dans un état de dépendance par rapport à sa famille d’origine.

Partie 2 : Modalités des alcoolismes

Dans le cas d’alcoolisme, la relation conjugale est toujours mise à l’avant plan : l’homme alcoolique repère le plus souvent la cause de son problème chez sa femme ou en tout cas dans l’insatisfaction de sa relation avec elle. Néanmoins, des différences particulières concernent les femmes et les enfants.

1) L’alcoolisme féminin et la rencontre avec la femme alcoolique (C. Petit – B. Faoro-Kreit) Au niveau individuel, la honte maintient l’alcoolisme secret et les plaintes vont rester dans le domaine de l’acceptable (anxiété, dépression, etc.). Au niveau de l’entourage, le conjoint est souvent maintenu dans l’ignorance et le rôle de gardienne du foyer et la dépendance financière sont souvent évoqués comme obstacles à la prise en charge. Les difficultés particulières liées à l’alcoolisme féminin amènent à accorder une attention au contexte familial et social. Il permet de faire l’inventaire des appuis et obstacles que la patiente peut rencontrer mais également de rechercher les circonstances qui peuvent suspendre ou intensifier l’alcoolisation.

L’alcoolisme féminin est caractérisé par des périodes d’abstinence qui sont souvent liées au désir d’une grossesse ou à une dégradation de l’apparence extérieure. Ce sont des barrières qui une fois dépassées témoignent de la gravité de la situation. La notion d’expérience limite permet de comprendre cette réalité. Il s’agit d’une situation mentale d’urgence pour la survie psychique qui consiste à se démontrer qu’on est en vie en s’exposant à la mort jusqu’à faire fi du respect des réalités biologiques. C’est une manière de reprendre la maîtrise de sa vie et non plus de la subir quel que soit le prix à payer.

Le discours social véhicule également un idéal féminin dont il est difficile de se soustraire. Si la femme ose boire malgré ce discours et le regard qui l’accompagne, c’est que c’est grave. La fille dans son lien d’appartenance à sa mère mais aussi à la gent féminine développe très tôt une acuité de ce que l’on attend d’elle. La relation conjugale est la plus propice à raviver les blessures anciennes. La femme alcoolique peut être vue comme étant demandeuse d’un autre qui pourrait être son complément, protecteur et dispensateur de besoins. Le lien à l’autre est nostalgique du lien à la mère mais le maintien de la fusion n’est possible qu’en s’enivrant et encore une fois peu importe le prix à payer.

L’alcool se trouve là à un moment de fragilité mais surtout il peut toujours être là et ne décevra jamais même si son contrôle est illusoire. L’intensité de la compulsion addictive sera fonction de la gravité et de la fréquence des états pénibles à éviter. Selon Joyce MacDougall, les conduites addictives permettent un règlement de compte avec les objets internes :

Défi à la mère interne : je te contrôle.
Défi au père interne : je me fous de vous tous.
Défi à la mort : c’est pour les autres. Toute proposition de traitement suppose une emprise de la part du thérapeute et risque donc d’être perçu comme insupportable. Demander et recevoir c’est reconnaître qu’on est dépendant et donc qu’on a besoin. Toutes les stratégies ont pour but de rendre l’autre impuissant. C’est au prix du risque de tomber dans des pièges et sur base de la souplesse et la créativité du thérapeute que le début de la relation thérapeutique peut s’établir.

2) L’enfant dans la famille alcoolique (B. Faoro-Kreit – D. Hers)

Les enfants sont amenés à développer des mécanismes de défense pour s’en sortir. Devenus adultes, ils sont interpellés sur ce qu’est être « enfant d’alcoolique » :

soit parce qu’ils demandent de l’aide pour leur parent, se pose alors la question de les confirmer dans leur position d’aidant ou les décharger d’une tâche trop lourde quand l’évolution logique les pousse à s’éloigner et que ça leur paraît impossible dans ce contexte.
soit parce qu’ils sont eux-mêmes en difficulté, se pose alors la question des conséquences à l’âge adule.

Les problématiques caractéristiques

1. La violence Il s’agit de négligence et de mauvais traitements tant au niveau physique que psychique (coups, humiliations, reproches, paroles haineuses ou culpabilisantes, abus, etc.). L’attitude du parent abstinent est déterminante pour la protection de l’enfant. S’il est complice, il s’agit de non assistance à personne en danger. Mais il peut lui-même être violenté et donc peu aidant s’il ne peut se dégager de cette relation conjugale. L’enfant peut également ne pas être directement victime de violences mais témoin de scènes violentes entre ses parents, ce qui peut être tout aussi destructeur. Il n’est pas rare que les enfants plus âgés soient amenés à prendre la défense du parent agressé et/ou des frères et sœurs. Quand la mère boit, le père peut s’en apercevoir plus tardivement et a plus souvent un réflexe de fuite et de désintérêt du milieu familial laissant les enfants aux prises avec une mère irresponsable. Le taux d’angoisse et la peur dépassent un seuil admissible quand les premières personnes responsables d’apporter la sécurité, le bien être et l’affection sont justement celles qui provoquent l’insécurité et le malheur.

2. La honte La peur d’être rejeté par les autres ou d’attirer la pitié, les critiques ou les jugements négatifs font que les enfants tiennent à ce que l’alcoolisme parental reste caché.

3. Le secret et l’isolement social Le silence est une forme de contrat de loyauté vis-à-vis de la famille et de l’image que les enfants veulent préserver. L’isolement social permet d’éviter les scènes déplaisantes, les questions pertinentes ou situations embarrassantes.

4. Communication et rôles familiaux perturbés Chacun des membres est amené à se situer par rapport à l’alcool et au parent alcoolique. L’attitude que chacun adopte est une façon d’organiser sa vie pour s’en sortir au mieux, en souffrant le moins possible.

Il peut s’agir :

de comportements de fuite comme le déni, ou les attitudes nocives.
de comportement d’hyper responsabilité : les aînés prennent souvent une place de parents encouragés par la parent non alcoolique. Ils se sentent investis du devoir de tout protéger, réparer compenser. C’est-à-dire d’agir comme un parent responsable. Vis-à-vis du parent buveur, ils s’investissent d’une mission de surveillance et de vouloir guérir. Ils vont essayer de contrôler la boisson et veiller à la sécurité du parent en état d’ébriété. Il s’acquittent de tâches sans se plaindre ou trouver cela anormal et prennent en charge les plus jeunes avec des sentiments contradictoires à leur égard dus à la lourdeur de la situation. Il s’agit d’une façon de reprendre le contrôle de la situation, cela les rassure et les valorise. Mais cela ne fait qu’exacerber leur volonté de vouloir toujours tout contrôler et tout maîtriser. Ils ne peuvent avoir aucune faille et ont tendance à nier leurs émotions. A l’âge adulte, ils réalisent ce par quoi ils sont passés et l’ampleur des tâches qu’ils ont du accomplir et s’ensuit des moments dépressifs douloureux faits de solitude et désespoir de n’avoir pas été soutenus, compris et aimés.
d’alliances parents-enfants : une alliance avec le parent buveur peut être nocive pour l’enfant et le met en conflit par rapport à lui et l’autre parent. Mais les alliances avec le parent non buveur ne sont pas sans danger car l’enfant peut être utilisé comme confident ou compensateur. Les possibilités d’identification sont également compromises.

Les adultes enfants d’alcooliques

L’enfant devenu adulte n’est pas malade mais prisonnier d’une histoire et d’un système familial qui a provoqué chez lui des perturbations dont les risques seraient qu’il devienne lui-même alcoolique ou qu’il épouse un partenaire alcoolique. Ces adultes ont un type de fragilité lié à un stress intense : hypervigilance et dépressions chroniques. Vouloir tout contrôler est un mécanisme qui donne l’illusion de garder son destin en main. Abandonner ce self contrôle laisse place à la douleur, à la rage et au désespoir : sentiments extrêmes à la meure de la situation vécue et trop pénibles à affronter.

Les moyens de prévention et d’intervention

Dans tous les cas, il s’agit de resituer les enfants à leur place d’enfant et leur assurer une protection. Un travail avec le conjoint peut également être favorable aux enfants lorsqu’il amène à respecter la place de chacun dans la famille. Cela peut également être d’aider la mère à éviter l’isolement social, le secret, la violence, le flou des niveaux générationnels. L’idée est d’éviter de renforcer la position d’aide des enfants, il s’agit justement de les décharger d’intervenir dans l’alcoolisme et dans son traitement. Par ailleurs, il est important que les enfants puissent exprimer leurs souffrances et les griefs qu’ils ont contre leurs parents.

Partie 3 : Traitements et prises en charge des alcoolismes

Selon les auteurs, si l’alcool a un sens pour l’individu et sa famille, alors le traitement doit viser à mettre le sujet et la famille en situation de pouvoir résoudre leur problématique par un autre moyen que l’alcool. Dans tous les cas, le travail thérapeutique vise à restaurer du sens et l’éviction du symptôme ne peut suffire. Une prise en charge trop hâtive pourrait renforcer la croyance alcoolique que l’alcool est la cause de tous les problèmes comme il était avant la solution à toutes les difficultés. S’il n’y a pas de dépendance physique, il n’y a pas lieu d’entreprendre une désintoxication. Par ailleurs, elle ne peut être que le résultat de la demande de l’alcoolique lui-même. La désintoxication n’est jamais un but mais un moyen pour se replacer dans les conditions d’existence qui permettront de rechercher des solutions réelles aux problèmes réels. Elle doit faire l’objet d’un contrat tripartite entre l’institution, le patient et la famille.

1) La question de la guérison (D. Hers, JP Rousseaux)

Dans les situations où l’alcool a envahi l’espace vital, il est particulièrement difficile de parler d’autre chose ou d’envisager un autre recours aux difficultés. Pour les auteurs, travailler uniquement sur le symptôme pose la question de son renforcement car le patient le donne à enlever tout en caressant l’espoir qu’il n’y aura rien d’autre à perdre et que tout pourra continuer comme avant. Travailler sur la durée, c’est-à-dire moins se focaliser sur les résultats immédiats permet au patient de vivre au rythme qui lui est propre. Il existe différents moments qui laissent une place possible à différents traitements et différents intervenants qui permettent finalement de déboucher sur une ouverture extérieure où l’alcool n’est plus le centre. Cette multiplication permet également d’éviter aux soignants un syndrome d’épuisement et de démotivation du à la répétition des rechutes et à la persistance du symptôme.

Selon Bateson, la guérison ne devient possible que lorsque l’illusion de la maîtrise a disparu tant du côté du patient (je suis plus fort que l’alcool) que de celui de la famille ou soignant (je peux le soigner de son alcoolisme). Il existe une foi en la toute puissance thérapeutique qui transforme le patient en objet de soin à défaut d’être sujet de son destin. Il s’agit de la position de départ des familles qui après avoir cru pouvoir l’en sortir attribuent ce pouvoir aux soignants en espérant le voir réussir là où eux-mêmes ont échoué. Or, paradoxalement, ce n’est que le jour où l’entourage peut aussi s’intéresser à autre chose et prendre distance par rapport à cet alcoolisme que le patient devient libre de prendre lui-même sa situation en main. Néanmoins, l’approche thérapeutique est encore plus difficile quand la famille n’espère plus rien.

La continuité des soins par une même équipe permet de repérer les éléments essentiels et les modifications possibles d’un scénario qui se répète. Que le patient se réadresse à une équipe malgré l’échec et qu’un transfert positif puisse s’installer sur la durée constitue déjà une réussite dans une vie faite de ruptures et de discontinuités. Les moments de découragement font partie du chemin et peuvent être à la base d’un sursaut vital générateur de changements.

Les entretiens familiaux parallèles sont importants pour modifier la constellation familiale et permettre le cadre qui accompagne le processus dans lequel viennent se greffer des démarches individuelles. Il est essentiel que chacun puisse retrouver un autre investissement existentiel que celui du souci du patient.

2) La question du corps (M. Van Den Bosch – De Haeselaer, A. Mortelmans, B. Faoro-Kreit)

Les alcooliques n’établissent pas de lien entre l’atteinte organique et la prise du toxique. Le corps doit être reconnu souffrant pour qu’un patient puisse envisager qu’il ait des limites. Il existe un déni du corps, de sa maladie, des limites et de la mort.

Les réactions de la famille peuvent être vues comme une panique ou une haine face à la violence du comportement de l’alcoolique mais également comme la préservation d’un mythe familial qui dénie la problématique sous-jacente au symptôme. La famille appelle souvent à la volonté et à la maîtrise du mauvais buveur qui est celui qui ne sait pas boire comme eux. Les réactions de la famille sont différentes. Ainsi, la maladie consolide fréquemment les liens familiaux qui peuvent s’être distendus par l’aggravation de l’alcoolisme. Mais la famille peut également se réorganiser sans le patient ou encore complètement déléguer et rejeter le patient.

Les patients se construisent des certitudes de puissance, santé et auto-contrôle. L’intervention revient à ébranler leurs certitudes en se décalant du discours médical pour questionner l’utilisation de l’alcool. Il s’agit de restituer l’acte de boire dans sa singularité et dans un sens autre qu’uniquement destructeur. Inviter la famille permet de rétablir la communication et la poursuite du traitement. 3) La question de l’abstinence (C. Dermine)

Ordonner l’abstinence complète revient à faire aveu de son incapacité à guérir le patient et le rendre comme avant. Il existe un double constat pour le patient de cette incapacité de la médecine et de sa propre incapacité à se maîtriser. La rencontre avec un alcoolique est paradoxale entre la demande sociale de l’entourage et la demande du patient qui n’en est pas une. Le point de vue de la société en est le corollaire direct : abstinence égale guérison, supprimer l’alcool égale supprimer le problème. Or, passé l’euphorie de la réussite, l’alcoolique se retrouve face au temps, à lui-même et aux autres, au vide. Il tente de trouver une place dans un milieu qui se passait de lui. L’abstinence comme l’alcool a un effet occlusif. L’abstinence seule ne règle rien. La famille va aussi avoir un travail de deuil à faire au niveau organisation mais aussi des bénéfices secondaires qu’assurait l’alcoolisation.

4) La question de la consommation modérée (JP Rousseaux ; Y. Nozeret)

La tentative de consommation modérée reste un facteur de risque majeur. Mais la possibilité pour un centre d’offrir cette prise en charge permet d’attirer plus précocement en traitement certains patients. Le début de la prise en charge ne serait plus conditionné par la nécessité d’avoir touché le fond. Par ailleurs, il est essentiel de voir l’abstinence non comme un but mais comme un moyen, c’est-à-dire la condition de possibilité à la recherche de solutions alternatives à l’alcoolisation.

Conclusions

Selon les auteurs, c’est le choix d’une tentative de solution chimique aux difficultés de l’existence qui constitue le caractère le plus spécifique de l’alcoolisme. Aucune caractéristique isolée ne peut définir l’alcoolisme ni différencier l’alcoolique du non alcoolique. Et quelles qu’en soient les origines, il s’agit d’un drame qui se joue sur la scène familiale. Outre le sens qu’il a pour l’individu concerné, il oriente la vie familiale. L’utilisation d’un modèle classificatoire qui permet l’inscription des rapports familiaux dans l’évaluation d’une situation clinique est un progrès dans l’appariement thérapeutique. L’abstinence est un moyen pour laisser à chacun l’opportunité d’occuper la place qui lui revient. Dans cette pathologie, un impact suffisant n’est atteint que si le processus thérapeutique devient momentanément l’organisateur de la vie familiale. Mais la famille est souvent cachée, mise à distance ou protégée par l’alcoolique. La créativité du thérapeute est mise à contribution pour restaurer une place de sujet à l’alcoolique dans une organisation familiale qui n’est pas demandeuse de changement. Il est important d’encourager la famille mais aussi de protéger les thérapeutes d’un sentiment de découragement ou d’impuissance. Confronter l’alcoolique avec des résultats médicaux inquiétants ou désastreux a peu de succès mais conseiller une certaine intolérance au coalcoolique peut s’avérer efficace. L’intervention précoce limite la dégradation. La prévention gagne en efficacité de prendre en compte la dimension familiale : prévention pour les familles à risque ; prévention par la famille d’un bon usage de l’alcool. Il est aussi important de travailler avec les groupes d’anciens buveurs qui contribuent à la stabilisation des membres et de leurs familles et avec le médecin de famille.

Fonction familiale de l’alcoolisme (L. Cassiers)

Pour retrouver une vie sociale et interne harmonieuse c’est la construction de l’avenir qui importe le plus. Plusieurs raisons sont évoquées : On ne change pas une hérédité si elle existe, on ne recommence pas son histoire ou celle de sa famille. Ce qui compte c’est ce que le sujet pourra en tirer. Hypothèses

L’alcoolisme préside un défi de maîtrise de soi qui semble nécessaire au maintien du système.
L’alcool permet un retour à une relation complémentaire et solidaire. Les familles à transaction alcoolique seraient rigides et fragiles.
L’alcoolique fait preuve d’une pseudo individuation qui ne le détache nullement de sa famille. Constances
L’alcool est vu comme un principe organisateur du couple et de la famille.
L’alcool permet pour les uns de soulager des tensions et la solitude engendrés par un conformisme, pour d’autres il sert de soupape, de moment où les rôles sont abandonnés.
Pour le thérapeute : il s’agit de se centrer sur la fonction positive de l’alcoolisme pour le couple et la famille et il s’agit d’établir une double alliance en posant que la souffrance est bilatérale.
L’alcoolique remplit une fonction de protection homéostatique du système mais ce que la transaction alcoolique masque sans résoudre peut être différent d’un cas à l’autre. Réflexions Selon Bateson, la difficulté principale dans ces familles est le manque de distance avec les autres et avec soi-même. Tout est vécu sur le mode binaire et donc menacé du choix tout ou rien (les règles qui gèrent les relations familiales sont vécues à la manière des enfants). La tâche du thérapeute est d’introduire toute une gamme de significations sous jacentes aux comportements. Il n’y a pas d’amélioration symptomatique durable sans une prise de parole du sujet en son nom propre ainsi qu’une évolution des relations qu’il entretient avec ses proches.
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MessageSujet: Re: mon histoire d'amour   mon histoire d'amour Icon_minitimeVen 15 Avr - 9:55

Sans aller dans les détails je sais bien que les risques pour sa santé sont croissants et c'est bien ma principale inquiétude. Je suis trop égoiste pour pouvoir envisager l'avenir a soigner quelqu'un qui s'est volontairement ruiné la santé.

Toujours est il que ces jours ci j'ai laissé déborder mon trop plein de ras le bol en reproches peu agréable et d'un coup il a piqué une colère disant qu'il voulait arrêter cette relation. Que verbale heureusement mais je ne supporte pas ca aussi je me suis aussitôt fermée et j'ai installé un matelas dans la chambre de ma fille pour ne pas dormir avec lui. Du coup froid total et regards glacants. Il ne m'adresse plus du tout la parole ca fait deux jours. J'ai très envie de me confier à des amis communs mais je me dis que ca risque de me retomber dessus s'il l'apprends il va vraiment m'en vouloir. En plus je sais que j'ai tendance a trop me confier quand je vais mal et je réalise maintenant que ca n'est pas forcément une bonne chose. Je ne sais pas quoi faire.
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MessageSujet: Re: mon histoire d'amour   mon histoire d'amour Icon_minitimeVen 15 Avr - 10:30

Idéalement, les proches doivent apprendre à se détacher du problème (lâcher prise) pour éviter de tomber dans les pièges de la culpabilité et dans les interactions pathologiques. Tout en offrant une forme d’écoute et d’aide qui correspond à leur compréhension de la situation et à leurs habiletés réelles, elles doivent s’occuper de devenir autonomes, de répondre à leurs propres besoins et de rester en contact avec leurs émotions. C’est ce détachement et cette ouverture à elles-mêmes qui leur permettra, en profitant des périodes d’accalmie, de manifester leur désaccord et exprimer leurs émotions à la personne concernée par le problème.

donc en conclusion
lâcher prise

ce n'est pas votre problème .

il faut devenir égoïste .
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MessageSujet: Re: mon histoire d'amour   mon histoire d'amour Icon_minitime

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